mercredi 23 mai 2007

La Foire 2006 en images!

Mardi 25 juillet 2006...
Le jour se lève sur Saint-Jacques, il est 6h00 du matin. Il est grand temps d'accueillir les premiers arrivants...


L'église est décorée pour l'occasion, aux couleurs de Saint-Jacques : le vert et le rouge.



11h30, déjà... "L'Ardennaise"anime l'apéritif offert par le Comité.


Les gens s'installent sous les parasols ou sous le chapiteau pour prendre leur repas.

Une équipe de choc s'occupe du ravitaillement de tous!


On s'amuse, on danse, on rit!


Un descendant du "Carabouya" dont il est question dans l'article de Jean Bonjean de 1946, est présent à Saint-Jacques. Il débite des bonbons durs, au goût anisé.


Pierre d'alun, éponges véritables... Cette échoppe sent bon le propre et la Méditerranée...


Savons artisanaux, aux mille senteurs...

Tresses d'ail fumé...


Articles de décoration...


Miel artisanal...


Sacs en bambou...



Fromages artisanaux...

Pinocchio...


Colliers et bracelets en céramique...

Objets en pierre de taille.


Fushias pour la bonne cause.

Confitures...


Cerises...


Saucissons en tous genres...


Choco à tartiner pour les gourmands...


Céramiques et beaucoup d'autres encore!

Depuis quelques années déjà, les petits animaux sont aussi présents à la Foire de la Saint-Jacques. Les "Coqlis" de Rencheux y ont fait chanter leurs champions!


Les "Robetteux" de Stavelot ont exposé leurs plus beaux spécimens.


Et l'âne a quitté la crèche de Noël pour se joindre à la fête.


Le stand "grimage" de Michelle connaît aussi un grand succès!

Vous avez trouvé ci-dessus toutes les bonnes raisons pour lesquelles vous viendrez faire la Foire avec nous le mercredi 25 juillet prochain!

Inscrivez d'ores et déjà la Foire de la Saint-Jacques dans votre agenda!

Texte et Photos : Comité de Saint-Jacques

502ème Foire de la Saint-Jacques en 2001!

En 2001, un groupe de paroissiens de Saint-Jacques, s’est lancé le défi de remettre la Foire à l’honneur...

Voyant que l’enthousiasme gagnait le hameau, un Comité a été mis sur pied afin de prendre l’organisation de la Foire en main.

A force de discussions, de motivation et de réunions, le programme des réjouissances a été élaboré.
Tous désiraient que la Foire se déroule dans l’esprit d’antan : renouveau des traditions, convivialité, esprit de famille et bien sûr, amusement !

Pour débuter cette journée festive, il fut décidé que l’ouverture serait réservée à la traditionnelle messe de la Saint-Jacques durant laquelle le saint patron est prié contre les peurs des enfants. Ensuite, l’apéritif ! Un apéritif spécial Saint-Jacques, dont la recette, presque secrète, a été élaborée par Guy Godefroid, un habitant du hameau. Cet apéritif, il fut décidé de l’offrir à toutes les personnes présentes.
Les festivités se sont poursuivies sur la place du village, sous le chapiteau dressé pour l’occasion, autour d’un bon barbecue ! Pour ce « 25 juillet nouveau », le soleil s’était invité sans retenue…


Pour animer cette journée, les habitants de Saint-Jacques ont fait appel à « L’Ardennaise » de Trois-Ponts : les cuivres étaient à nouveau de la partie ! Des artisans locaux ont été conviés à présenter leurs produits et réalisations. Les confréries locales étaient également présentes (confrérie de la Cloche d’Or de Saint-Jacques, entre autres).









Ce 25 juillet-là, c’étaient près de 2000 personnes qui déambulaient dans l’unique rue du village qui ne compte qu’une quarantaine d’habitants… Ce jour-là aussi, la Foire de la Saint-Jacques, reprenait vie…

Texte : Comité de Saint-Jacques

Photos : Comité de Saint-Jacaues, 2002

Dans le journal en 1966






Un simple "clic" gauche sur l'image permet de l'agrandir.




La foire en 1946...



« Entre Mont-de-Fosse et Saint-Jacques, trois maisons seulement, celle du curé et de l’instituteur comprises…

Rien d’extraordinaire dans ce coin isolé, sinon la foire dite de Saint-Jacques, célébrée dans le pays, et qui, chaque année, mobilise, le 25 juillet, l’Ardenne entière, d’Aywaille à La Roche, de Stavelot à Houffalize.

Malgré les guerres, les révolutions, les bouleversements politiques, elle a vaillamment subi l’épreuve des siècles.

La foire a joué un rôle important au Moyen Âge. Un poteau élevé au bord de la sapinière qui barre l’emplacement où se circonscrit le pittoresque marché, nous le rappelle dans une inscription curieuse. Sous le règne des Princes-Abbés de Stavelot, ces derniers avaient le privilège de libérer un criminel sur cette place, le jour de la foire.

La cérémonie populaire, car c’est un événement pour tout le pays, se déroule dans une vaste prairie s’allongeant à proximité du hameau de Bergeval. Quel joli nom ! Sur toute son étendue, des centaines et des centaines de têtes de bétail, de chevaux, de volailles, de porcs. A côté de cette richesse vivante, des attelages de toute nature, depuis la vieille brouette et le char ancestral, jusqu’aux autos à conduite intérieure, orgueil des paysans cossus.






Puis, des échoppes et des échoppes, en plein vent, avec des bouteilles pansues aux reflets d’or et des victuailles aussi tentatrices que variées : cramiques, petits pains fourrés, frites rissolant dans une marmite inépuisable, tardes au riz comme des roues de charrettes, sucre d’orge, gaufres, bières mousseuses, pâtisseries à faire « gletter » les plus gourmets, une avalanche de nougats débités par un Carabouya aussi élégant que volubile… « Mesdames, Messieurs, moi Carabouilla, nougat, nougat, bon caractère, jamais marié, jamais belle-mère, jamais dispute dans la maison ».

A côté, des besoins des ménages et des fermes : tabliers pour femmes et enfants, fausse bijouterie, écharpe de soie, trappes à souris, tapis bariolés dit de Perse, parapluies que le marchand à l’émerveillement de la foule déploie et retourne dans tous les sens, en virtuose, vieux fers, cannes, gourdins, vestons, outils, boussoles, secrétaire des amants, livres aux recettes guérissant tous les maux, herses, faucilles, harnais, charrues,…



Les heures s’écoulent sur le champ de foire… Les enchères fléchissent peu à peu. Les forains démontent leurs baraquements. Les musiciens à bout de souffle, rangent leurs cuivres. Quand la foire s’éteint, la solitude rentre en possession d’un domaine que les hommes lui ont emprunté l’espace d’un 25 juillet.

Et c’est ainsi, sous le regard indulgent et tolérant de son vénéré pasteur que la vieille Ardenne reprend ses droits. »


TEXTE : Albert Bonjean, l'Ardenne Nostalgique, éd. Ch. Vinche, Verviers 1946.

PHOTOS : Archives du Comité de Saint-Jacques, dons de particuliers. Les photos datent des années 50 - début 60.
1: Sur le parvis de l'ancienne église (démolie en 1961)
2: Bétail
3 : Jeu de hasard
4: La foule
5 : Jeu de hasard


Extension :

1. Dans un article du docteur P.F. LOMRY, on apprend qu'il existe, selon lui, une connexion entre les endroits où furent célébrés les cultes païens et ceux où prirent naissances les foires les plus anciennes. Il écrivait ceci à propos de Saint-Jacques : " Comment expliquer la présence d'une église et d'un champ de foire dans le même endroit désert autrement que par la substitution du culte chrétien à un culte druidique, avec la persistance des échanges commerciaux indispensables aux cérémonies religieuses du paganisme?"

2. Un nom était donné à la foire : "Lu fore a celiches", la foire aux cerises...

3. La foire, telle que présentée en 1946, s'est définitivement éteinte au milieu des années 70. Le champ de foire n'existe plus; un village de vacances y est implanté.

4. La foire a été remise à l'ordre du jour en 2001... Mais ceci est l'objet d'un autre article...

Histoire d'un village d'Ardenne























Sur le chemin des pèlerins

Le petit village de Saint-Jacques (sur l’actuelle commune de Trois-Ponts) se trouve sur le chemin qu’empruntent les pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle.

Les pèlerins, après s’être arrêtés à Stavelot, pour y vénérer la dépouille de Saint Remacle, se dirigeaient en suivant la rive droite de l’Amblève, au nord de Parfondruy, en passant par la « Croix au clous » vers Trois-Ponts où deux ruisseaux se jettent dans l’Amblève.
Après le passage de l’Amblève, un chemin abrupt appelé « Lu Voye du Sint-Djâke » monte la vallée vers l’endroit appelé aujourd’hui « Mont Saint-Jacques ». Là se trouvait une petite chapelle. Ensuite, les pèlerins continuaient leur route vers Lierneux puis vers La Roche. Ensuite, c’était la ligne droite vers Saint-Hubert en passant par la « Converserie », voie de pèlerinage allant vers le sud puis vers l’Espagne mais aussi vers Rome et la Terre Sainte.
















Eglise et origine

Les plus anciennes traces rencontrées à l’emplacement de l’ancienne église de Saint-Jacques sont celles d’un petit édifice chrétien à plan très simple, formé d’une nef et d’un minuscule chœur.
Ce sanctuaire était une petite « cella » qui remonterait au 7ème siècle.
Les vestiges de cette cella ont été mises à jour lors des fouilles menées sur le site de l’église en 1961.

Vers 1130, l’église de Fosse figure dans la liste de celles qui paient une redevance à l’église de Stavelot. L’église de Saint-Jacques existe déjà bel et bien. A plusieurs reprises, elle est citée dans les registres de la Principauté de Stavelot Malmedy. Cette église est érigée sur les vestiges de la « cella » du 7ème siècle. En 1843, l’évêque de Liège déclare que « l’église est trop peu spacieuse et pas assez récente ». Sont alors entrepris toute une série de travaux de remise à neuf ; les travaux se termineront réellement en 1900 avec le remplacement du dôme par un toit d’ardoises, à 4 pans égaux.

Les nuits du 26 décembre 1944 au 8 janvier 1945, l’église, qui constitue un véritable observatoire de la vallée, reçoit de nombreuses bombes. Les dégâts seront importants.



Il est décidé, en 1961, de démolir les ruines de l’église de 1862 pour ériger, au même endroit, une nouvelle église. Les plans sont dressés par l’architecte Geenen, de Spa. C’est une entreprise stavelotaine qui réalisera les travaux.

Le bâtiment démoli en 1961 était composé d’une nef, d’un grand chœur se terminant par une sacristie récente et précédé à l’ouest par un transept et d’une tour porche coiffée d’un clocheton. L’âme de cette église venait de la très belle couleur de pierre dont elle était faite (grès local) et des magnifiques chênes séculaires qui l’entouraient.



En 1962, le 28 octobre, la première pierre est posée… L’église sera consacrée le 20 décembre 1964.

L’actuelle église de Saint-Jacques attire par sa modernité, son bâtiment simple mais accueillant… Un chêne séculaire veille toujours sur elle. Il a traversé le temps…



Sources :
Texte : H. Stembert, Saint-Jacques
Illustrations tirées de : J. Mertens et F. Bourgeois, L’église de Saint-Jacques à Fosse-sur-Salm, extrait du bulletin de la Société d’Art et d’Histoire, Liège, 1965
1 et 2 : localisation de Saint-Jacques
3 : l'église en 1831
4 : l'église en 1961
5 : l'église en 1965

mercredi 16 mai 2007

Invitation aux Artisans




Si vous êtes artisans et intéressés par notre Foire, nous vous invitons à prendre contact avec Gisèle Pancher au 080/39.99.38.
Elle se fera un plaisir de vous donner toutes les informations nécessaires!
Vous trouverez ci-contre le formulaire d'inscription : un clic gauche sur l'image permet de l'agrandir et de l'imprimer.
Votre inscription devra vous être confirmée par le Comité de Saint-Jacques pour être effective.